L’Ouest de la Guyane a vécu une nuit contrastée, entre violence urbaine et intervention maritime d’urgence. À Saint-Laurent-du-Maroni, un homme de 30 ans a été mortellement poignardé dans le village Paddock. Alertés vers 2 heures du matin, les secours n’ont pu que constater le décès malgré une arrivée rapide sur les lieux. Une enquête est ouverte pour éclairer les circonstances de ce nouveau drame, qui s’ajoute à une série d’homicides touchant régulièrement la capitale de l’Ouest. Une réalité préoccupante, souvent aggravée par l’économie souterraine et une circulation des armes qui fragilisent profondément la cohésion locale.
Quelques heures plus tôt, un autre événement mobilisait d’importants moyens de secours sur la côte d’Awala-Yalimapo. Vers 18 heures, un bateau s’est échoué après que son capitaine aurait été victime d’un malaise en mer. Perte de contrôle, dérive, puis immobilisation de l’embarcation : les deux personnes à bord ont dû être secourues par un hélicoptère Dragon, illustrant une fois encore le rôle vital joué par les services de secours dans ces zones littorales isolées.
Ces deux faits divers rappellent la diversité des défis quotidiens auxquels font face les forces de sécurité et les secours en Guyane : lutter contre une délinquance trop souvent violente, tout en garantissant la sécurité des habitants dans un environnement où mer, fleuves et forêts imposent une vigilance permanente. Au-delà des émotions suscitées, c’est l’importance des moyens publics et de la présence de l’État qui apparaît, plus que jamais, indispensable pour protéger et soutenir les populations de l’Ouest.



