Au Congrès des maires de France, les élus ultramarins ont exprimé leurs inquiétudes face au réchauffement climatique, estimant que certaines communes devront un jour déplacer leurs habitants.
Des communes déjà menacées
À Mayotte, Pamandzi voit son aéroport régulièrement inondé lors des grandes marées. En Guyane, à Awala-Yalimapo, la mer n’est plus qu’à quelques mètres des habitations, poussant des familles à partir. En Polynésie, l’atoll de Hao, large de seulement 600 mètres et haut de trois mètres, sait déjà qu’il devra être évacué à long terme.
Face à cette montée inexorable des eaux, certaines communes tentent de ralentir l’érosion en re-végétalisant leurs littoraux, mais les élus déplorent l’absence d’un plan national pour accompagner les futurs réfugiés climatiques ultramarins.



