La Polynésie française franchit un nouveau cap dans la sécurisation de ses espaces maritimes. Le Centre de Consultation Médicale Maritime (CCMM), le SAMU de Polynésie française et le Centre Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage aéro-Maritime (JRCC Tahiti) ont signé, le 11 septembre, une convention visant à renforcer la coordination des secours et l’aide médicale en mer.

Dans un territoire éclaté en archipels, où l’éloignement des structures de santé complique chaque intervention, cette convention a pour objectif d’optimiser la prise en charge des urgences médicales en mer. Elle prévoit que le SAMU-PF, en concertation avec le CCMM, définisse les mesures médicales à appliquer – soins à bord, déroutement ou évacuation – tandis que le JRCC pourra solliciter directement le SAMU pour intervenir auprès des navires proches des îles ou des atolls.

Une réponse adaptée aux réalités locales

Reposant sur la télémédecine, l’organisation permet à un médecin de guider en temps réel les équipages confrontés à un problème de santé, qu’il s’agisse de passagers, de marins ou de plaisanciers. Elle s’applique à tous les navires présents dans les eaux polynésiennes, quelle que soit leur nationalité.

Le Haut-Commissaire de la République et le Président de la Polynésie française ont salué cette avancée, fruit d’une coopération étroite entre l’État et les acteurs sanitaires locaux. Ils soulignent l’importance d’une solidarité opérationnelle dans un espace maritime immense, où chaque minute compte.

Cette convention illustre la volonté de la France de garantir la sécurité de ses ressortissants et de ses partenaires en mer, en dotant la Polynésie d’un dispositif moderne, efficace et adapté à ses réalités géographiques. Un engagement clair : préserver, en toutes circonstances, la vie et la sécurité des personnes.

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