La ville de Saint-Louis a connu cette nuit un acte d’une gravité exceptionnelle : les sept véhicules de service du poste de police municipale ont été incendiés. Les enquêteurs privilégient sans ambiguïté la piste criminelle, les flammes n’ayant visé que les voitures des forces de l’ordre stationnées dans une cour partagée.
La maire Juliana M’Doihoma a réagi avec fermeté, dénonçant une « attaque ciblée et organisée » contre les agents de la République et, à travers eux, contre l’ensemble des habitants. Malgré le choc, les policiers municipaux ont repris leur mission dès ce matin pour sécuriser les abords des écoles, démontrant que la continuité du service public prime sur la lâcheté des incendiaires. Une plainte a été déposée et l’enquête est en cours.
Cet acte inacceptable, condamné également par l’association des maires de La Réunion, illustre la violence qui mine certains territoires et tente d’intimider les institutions républicaines. Mais il faut le rappeler avec force : l’État de droit ne reculera pas. La justice devra identifier et sanctionner sévèrement les responsables. Dans un climat où certains cherchent à fragiliser l’autorité, ces attaques sont une mise en garde : défendre nos forces de sécurité, c’est défendre la France, partout, y compris à Saint-Louis.