Un an après le passage dévastateur du cyclone Chido, les centres sociaux de Mayotte bénéficient d’un soutien matériel concret venu de l’Hexagone. Mobilisée dans la durée, la Fédération nationale des centres sociaux a acheminé du mobilier, du matériel informatique et des fournitures scolaires afin de permettre aux structures locales de reprendre pleinement leurs missions.
Jeudi 18 décembre, plusieurs centres sociaux mahorais ont réceptionné un important lot de matériels fournis par la Fédération nationale des centres sociaux. Cette aide vise à compenser les pertes subies lors du cyclone Chido, qui avait durement touché l’île un an plus tôt et fragilisé de nombreuses structures de proximité.
Le don comprend notamment du mobilier, des ordinateurs, des fournitures scolaires et des équipements de première nécessité comme des filtreuses à eau. Une réponse pragmatique à des besoins concrets, identifiés sur le terrain depuis plusieurs mois.
Cette opération est le fruit d’un travail de coordination engagé dès l’après-cinistre. Une délégation mahoraise avait participé à l’assemblée générale nationale de la fédération en métropole, permettant de sensibiliser l’ensemble du réseau. Progressivement, des centres sociaux de l’Hexagone se sont mobilisés pour collecter les équipements et assurer leur acheminement vers Mayotte, dans le respect des procédures logistiques.
Des besoins éducatifs toujours prioritaires
Sur place, les attentes restent fortes, en particulier pour les familles. De nombreuses fournitures scolaires avaient été détruites ou perdues lors du cyclone, fragilisant l’accompagnement éducatif des enfants. Pour les centres sociaux, ces dons permettent de maintenir un cadre structurant, indispensable à la cohésion sociale et à la stabilité des quartiers.
Au-delà du geste solidaire, cette action illustre l’importance de la solidarité nationale et du rôle des réseaux associatifs structurés dans les territoires ultramarins. Dans un département confronté à des défis majeurs, le soutien venu de la France hexagonale rappelle que Mayotte fait pleinement partie de la communauté nationale et doit pouvoir compter sur des réponses concrètes, durables et organisées.



