Le maréchal des logis-chef Nicolas Verriez, 36 ans, est mort en service jeudi 18 septembre à Dzaoudzi. Affecté à la brigade de gendarmerie maritime P602, il a chuté dans l’eau lors d’une manœuvre de navigation et de maintenance. Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances de l’accident.
Une perte brutale qui touche la communauté militaire
Selon le communiqué de la gendarmerie, l’accident s’est produit aux alentours de 10 heures jeudi. Grièvement blessé lors de sa chute, Nicolas Verriez a été sorti de l’eau en arrêt cardio-respiratoire. Malgré l’intervention rapide de ses camarades et des secours, il n’a pas survécu.
Marié par PACS et père de deux enfants, il laisse derrière lui une famille endeuillée et une unité profondément marquée par ce drame. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a exprimé sa « profonde tristesse » et adressé ses condoléances à la compagne, aux enfants et aux proches du militaire.
Mayotte, un territoire stratégique et exigeant pour les forces armées
Cet accident rappelle la dangerosité quotidienne des missions assurées par les gendarmes maritimes, particulièrement dans les territoires ultramarins où la surveillance des côtes, la lutte contre les trafics et le secours en mer mobilisent fortement les effectifs.
À Mayotte, département confronté à d’importants enjeux migratoires et sécuritaires, la présence militaire constitue un pilier essentiel de la souveraineté française. Le décès du maréchal des logis-chef Nicolas Verriez souligne l’engagement et parfois le sacrifice de ces forces déployées loin de l’Hexagone.
