Van Air renforce la continuité territoriale avec de nouvelles liaisons directes depuis Saint-Laurent-du-Maroni
Depuis le 15 décembre, la compagnie Van Air a mis en service des vols directs entre Saint-Laurent-du-Maroni et les communes de Maripasoula et Grand-Santi, marquant une évolution concrète et attendue dans la desserte aérienne de l’Ouest guyanais et du fleuve.
Quatre jours par semaine, les lundis, mercredis, vendredis et dimanches, ces liaisons permettent désormais de relier directement Saint-Laurent aux communes de l’intérieur, sans escale intermédiaire. Une rupture nette avec l’ancien schéma de dessertes en boucle depuis Cayenne, souvent long, contraignant et peu lisible pour les usagers.
Saint-Laurent affirmée comme pôle stratégique de l’Ouest guyanais
Cette réorganisation du réseau positionne clairement Saint-Laurent-du-Maroni comme un point de départ autonome vers le fleuve. Une évolution logique pour une commune qui concentre une part croissante des démarches administratives, de l’activité économique et des services publics pour l’Ouest et l’intérieur de la Guyane.
Pour les habitants de Maripasoula et de Grand-Santi, ces vols directs représentent un gain de temps réel, une meilleure fiabilité des horaires et une organisation plus rationnelle des déplacements professionnels, médicaux ou familiaux. Une amélioration concrète du quotidien dans un territoire où l’avion reste souvent le seul moyen de transport rapide et sécurisé.
La mise en œuvre opérationnelle de ces liaisons repose également sur des acteurs locaux, notamment l’agence Ouest Voyages Guyane, chargée de l’assistance au sol à l’aérodrome de Saint-Laurent. Une présence indispensable pour garantir la régularité et la fluidité des rotations.
Sans multiplier les destinations, Van Air fait ici le choix du pragmatisme et de l’efficacité, au service de la continuité territoriale et de l’égalité d’accès aux services publics. Une décision qui s’inscrit pleinement dans une logique de désenclavement, de cohésion nationale et de renforcement de l’autorité de l’État dans les territoires les plus isolés de la République.
