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Le volley-ball français perd l’une de ses figures historiques. Séverin Granvorka, ancien international martiniquais, est décédé ce mardi 16 septembre à l’âge de 77 ans, des suites d’une longue maladie. Né au Lorrain, en Martinique, il fut l’un des meilleurs joueurs français des années 1970, avec plus de 220 sélections en équipe de France entre 1969 et 1979.

Attaquant puissant et agile, il avait été élu meilleur joueur du Mondial 1971 malgré l’élimination précoce de la France. Leader du CGA Saint-Maur, club phare en région parisienne, il avait remporté le championnat de France en 1979. Reconnue par ses pairs, sa carrière fut consacrée en 2000 lorsqu’il fut nommé parmi les 12 meilleurs volleyeurs français du XXᵉ siècle.

Un héritage sportif et familial exceptionnel

Après sa carrière de joueur, Séverin Granvorka avait embrassé le métier d’entraîneur. Sélectionneur de l’équipe de France féminine au début des années 1980, il a ensuite dirigé l’équipe nationale de Suisse entre 2006 et 2010, après s’être installé à Lausanne où il avait fondé son école de volley.

Passionné de sport, il a transmis cet héritage à ses enfants. Son fils Frantz est lui aussi entré dans l’histoire du volley français avec 288 sélections et deux médailles internationales majeures (bronze au Mondial 2002, argent à l’Euro 2003). Sa fille Inès évolue encore sous les couleurs de l’équipe nationale suisse, tandis que son cadet Yoan a choisi le basket professionnel en Belgique.

Avec Séverin Granvorka disparaît un pionnier du volley français, mais son nom restera associé à l’essor de ce sport en France et au-delà. La Martinique et le volley-ball perdent une figure d’exception, dont l’engagement et la passion continueront d’inspirer les jeunes générations.

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